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• 1946; mot angl. « ajout, insertion, pièce rapportée »♦ Anglic.1 ♦ Cin. Gros plan bref, souvent fixe, introduit entre deux plans d'une séquence. — Télév. Séquence introduite au milieu d'une autre séquence filmée en direct. — Public. Texte filmé s'intercalant entre des images. — Radio Élément sonore (conversation téléphonique, etc.) intercalé dans une émission.2 ♦ Poêle à bois qui s'encastre dans l'âtre d'une cheminée.⇒INSERT, subst. masc.[Correspond à insérer A 2 a]A. — CIN., TÉLÉV. Plan généralement bref introduit entre deux plans ordinaires, servant soit simplement de liaison, soit à introduire dans la séquence un détail cadré en gros plan, un écrit ou un dessin dans un but informatif, esthétique ou dramatique. L'insert ou très gros plan saisit un détail (...). C'est le plan dramatique par excellence. Il permet de capter les indices dans les films policiers ou aide puissamment à augmenter le suspense (Y. BATICLE, Manuel d'initiation au cinéma, Paris, Magnard, 1968, p. 37). Insert (...). Il s'agit dans un montage du plan très rapproché d'un objet tel qu'il est vu par un personnage (la lettre qu'on écrit ou lit... l'heure sur le cadran du bracelet montre ou de la pendulette... le téléphone... un calendrier...) (G. RÉGNIER, Le Cin. d'amateur, Paris, Larousse-Montel, 1977, p. 312).♦ Insert (de) film ou insert filmé (moins usité). Extrait de film déjà existant intégré dans une émission de télévision. Les gros plans, les chœurs, les inserts filmés (généralement plaqués sur le texte, ici l'épousant et l'exaltant) (L'Express, 24 mai 1965, p. 85).B. — P. anal., RADIO. ,,Petit document ou texte que l'on incorpore dans une émission`` (Radio 1972).Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1. 1946 cin. (A. BERTHOMIEU, Essai de gramm. cin., p. 40); 2. 1969 radio (Le Monde, 28 févr., p. III, col. 6 ds HUMBLEY t. 2, 1974, p. 555 : l'« insert » téléphonique). Empr. à l'angl. insert (dér. de to insert « insérer » ou abrév. de insertion « insertion »), d'abord terme de typogr. « insertion (dans une épreuve) » (1893 ds NED Suppl.2); « encart » (1907, ibid.); terme de cin. « insert » (1916, ibid.). Bbg. UREN (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 211.insert [insɛʀt] n. m.ÉTYM. 1946; mot angl. (1893), « ajout, insertion, pièce rapportée », attesté en 1906 en cinéma.❖♦ Anglicisme.1 Cin. Plan bref, souvent fixe, introduit entre deux plans ordinaires d'une séquence (souvent très gros plan). — Bande dessinée. Image jouant le même rôle. || « l'insert qui est un gros plan permettant de lire sur l'écran, un télégramme, un signe, une date sur un calendrier, un gros titre de journal, etc. » (Photo-Magazine, no 45, p. 89).♦ Télév. Séquence introduite au milieu d'une autre séquence filmée en direct.0 Selon que l'on veut isoler l'expression d'un visage, une oreille, une main ou un objet, dans les deux premiers cas on dit Très gros plan, et dans le cas d'un objet on dit Insert.A. Berthomieu, Essai de grammaire cinématographique, p. 40, in I. G. L. F.♦ Publicité. Texte filmé s'intercalant entre des images.♦ Radio. Élément sonore intercalé dans une émission.2 Techn. Pièce insérée dans un moule avant injection de la matière à former (pour réserver des volumes libres, etc.).
Encyclopédie Universelle. 2012.